Ni une, ni deux, on se rue vers le téléphone pour appeler la belle-maman et lui demander si elle n’a rien à faire prochainement pour, disons par pure coïncidence, aller signer une donation chez le notaire ... !
Et voilà que nous nous faisons engueuler de ne pas y avoir pensé plus tôt ! Car elle attendait justement que nous nous décidions de l’appeler. Qu’en fait, nous nous soyons décidés à venir vivre à la campagne avec elle ...
Le choc est violent, la reprise avec la réalité délicat, et les secondes s’égrènent précieusement au téléphone. Le seul souvenir que j’ai d’un choc aussi violent remonte à un événement arrivé dans ma plus tendre enfance, lorsque j’avais pris le 220V en manipant un câble sous mon lit. Les connaisseurs grimaceront, et la bosse derrière mon crane est toujours présente (aïeuuh !).
La belle-maman nous dit alors qu’elle va dire au notaire de terminer la paperasse initiée longtemps auparavant et qui attendait juste qu’on se réveille pour se faire poinçonner.
Que reste-t-il à faire ? Oh, pas grand-chose, quat’fois rien... en fait, juste le plus important : avant de m’engager à déménager, je voudrais tout d’abord visiter la ferme car personne n’est capable de me dire comment elle est. Et surtout, dans quel état ...
